Empire, Acte Capital
Empire, Acte Capital
« C’est minuit dans une nuit de spectres. Le règne nouveau de l’Empire et la nouvelle créativité immatérielle et coopérative de la multitude se meuvent en fantômes, et rien ne réussit à illuminer notre destinée. »
Michael Hardt et Antonio Negri, Empire, 2000.
Ce jour-là l'Empire a fermé les portes, il a monté les barricades.
Ce jour-là l'apparat a disparu, la brutalité s'est installée.
Face au vacarme de la multitude, la frontière du cynisme s’est matérialisée.
Ce jour-là, les murs invisibles sont érigés dans un silence brutal.
Depuis ce jour, les spectres sont les derniers habitants de la ville capital.